LES ÉCOLES MILITAIRES ET LA FORMATION DES CADRES
L'autre moitié des officiers se recrutent parmi les sous-officiers, soit directement à partir du rang, soit à partir des différentes écoles d'armes: Saint-Maixent pour l'infanterie, Saumur pour la cavalerie, Versailles pour le génie et l'artillerie. Il s'agit là de quelque chose de novateur.
Créé par la loi militaire du 28 juillet 1872, le corps des officiers de réserve est trés conséquent et formé régulièrement lors de périodes d'instructions (tous les deux ans). Constitué par l'élite du pays, il fournira 70000 officiers en 1914.
Il résulte de ces recrutement que le corps des officiers a un profil plutôt "démocratique" qu'il n'a pas toujours eu.
saint-cyriens lors du début de leur instruction - école d'escouade:
Entraînement à l'escrime: les élèves d'infanterie s'exercent au fleuret, ceux de cavalerie au sabre et au fleuret
saint-cyriens dans la salle de jeux:
Leçon d'hippologie:
Départ pour la manœuvre:
garde d'honneur en grande tenue de service:
La promotion "Croix du Drapeau": Elle sort le 30 juillet 1914. Ses 536 nouveaux promus officiers vont directement au feu. Avant de partir au front, ils prêtent serment, selon la tradition militaire, d’aller au feu en gants blancs, mais surtout de conduire la troupe avec le fameux « caso » fixé au képi. De cette promotion, un nombre jamais égalé, plus de la moitié – 291 officiers – sont tombés au champ d’honneur. L’histoire retient l’exemple du sous-lieutenant de Fayolle, 23 ans, conduisant sa section à l’assaut le 22 août 1914. Sa troupe est épuisée, fixée par le feu ennemi, les hommes n’avancent plus. Calmement, il enfile ses gants blancs, fixe le casoar à son képi et leur dit « Et maintenant, allez-vous me suivre ? » Ils s’élancent, lui tombe. Fayolle est cité à l’ordre de l’armée, son héroïsme fait les unes de la presse.
Polytechniciens en tenue:
Dans une salle d'études
Grande cour - Salles de billard et d'escrime:
Trois anciens de Polytechnique réunis dans la cour de l'école en 1923: les maréchaux Joffre (promotion 1869), Foch (promotion 1871) et Fayolle (promotion 1873), devant le monument aux morts de 1814